Accident(s) de l'ombre
L’Antiquité a mis l’ombre à l’origine de l’art et de la science. Accident(s) de l’ombre joue de ces deux dimensions, mêle étroitement « technoscience » et art.
L’installation s’organise autour d’un imposant volume dont la seule surface exposée à la lumière est d’un bleu ciel. Le visiteur se place devant le faisceau. Le fond devient instantanément vert fluorescent. L'ombre, projetée sur le fond apparaît, circonscrite par une ligne bleue d’encre et laisse, aléatoirement, une empreinte blanchâtre de la silhouette. Lorsque le visiteur sort du faisceau, l’écran redevient bleu. Une masse plastique et translucide flotte comme un nuage.... Elle réunit tous les mouvements effectués le temps de la capture. Tel un écran magique, chacun peut dessiner avec son corps en temps réel et obtenir, en différé immédiat, une sculpture (vue en 3D) de la danse effectuée devant le monolithe.
ACCIDENT(S) DE L'OMBRE
FRANCE - SUISSE
2001 – 2011