Digital Diaries
Depuis 1980, l’artiste plasticienne Catherine Ikam revisite, à travers des créations numériques, les archétypes de la société. Elle interroge les relations entre identité et apparence, vivant et artificiel, humain et virtuel.
En 2007, la Maison européenne de la photographie consacre une rétrospective à Catherine Ikam et Louis Fléri. on-situ assure la muséographie, la scénographie et la conception de l’ensemble des installations numériques de l’exposition.
Inspiré de l’homme de Vitruve de Léonard de Vinci, Fragment d’un archétype (créé en 1980) diffuse des fragments de corps sur des moniteurs répartis sur une structure métallique entourée d’un cercle de néon.
Identité III (créé en 1980) est une installation vidéo où chaque visiteur est filmé sous des angles multiples par des caméras équipées de focales différentes. Il découvre en direct son visage magnifié et éclaté sur 9 moniteurs.
Lorsqu’un visiteur entre dans l’espace où se trouve ELLE, sa présence est détectée par un laser et le visage se rapproche, lui sourit ou se détourne. En l’absence de visiteur, ELLE a une vie aléatoire propre qui s’enrichit de la mémoire des événements précédents. OSCAR est un personnage virtuel doté d’une intelligence artificielle. Le visage, diffusé dans un cadre à l’image d’un tableau, interagit avec le visiteur dans une relation intime. Les installations numériques interagissent en temps réel avec ces personnages virtuels.
Digital Diaries est une installation originale conçue en relation étroite avec on-situ. Un paysage virtuel de la mémoire de Catherine Ikam composé de ses photographies d’enfance, de rencontres enregistrées ou filmées, de figures en images de synthèse et des visages aperçus au hasard de sa vie. Les images sont projetées dans l’espace, en relief, face aux visiteurs. Ils évoluent et s’animent dans un mouvement continu. Le visiteur peut interagir avec cette constellation – mémoire et se déplacer librement dans les images.
Deep Kiss est une courte boucle en image de synthèse mettant en scène deux visages numériques s’embrassant jusqu’à se fondre l’un dans l’autre.
DIGITAL DIARIES
FRANCE, PARIS, MAISON EUROPÉENNE DE LA PHOTOGRAPHIE
2007